OBSERVATOIRE DE LA E-SANTÉ DANS LES PAYS DU SUD « AMÉLIORER L’ACCÈS À LA SANTÉ AU SUD : QUEL RÔLE POUR L’IA ? » 28 SEPTEMBRE 2023

Aziz Ayed a rejoint le laboratoire d’Intelligence Artifi cielle et la Jameel Clinic du MIT en 2021, se spécialisant dans la détection précoce du cancer via des algorithmes d’imagerie, l’optimisation des greffes d’organes et l’étude de données génétiques. Il a créé des logiciels prêts à l’emploi pour les médecins et a contribué au déploiement mondial de méthodes de détection précoce du cancer dans de nombreux centres médicaux à travers le monde.

Ciku Mathenge est une professeure et consultante en ophtalmologie spécialisée en rétine médicale, cofondatrice de l’Institut international d’ophtalmologie du Rwanda (RIIO). Elle occupe le poste de conseillère médicale pour l’Afrique chez Orbis International et siège dans divers conseils d’experts en ophtalmologie. Elle a contribué aux comités techniques de l’OMS pour le développement du programme de soins primaires ophtalmologiques en Afrique. Elle a reçu plusieurs prix et, est devenue présidente du Conseil africain d’ophtalmologie en janvier 2023.

Paisan Ruamviboonsuk est professeur de clinique d’ophtalmologie de l’université de Rangsit à Bangkok, en Thaïlande. Il est reconnu pour son travail dans le domaine du dépistage de la rétinopathie diabétique et a reçu le prix de la santé Sasakawa de l’Organisation mondiale de la santé en 2022 pour ses efforts dans la prévention de la cécité diabétique en Thaïlande. Il occupe actuellement diverses fonctions dans des sociétés d’ophtalmologie de la région Asie-Pacifi que. Le Dr Paisan a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, notamment le prix Chainat-Narenthorn et le prix Arthur Lim de l’Académie d’ophtalmologie de l’Asie-Pacifi que.

Alexander Navarini préside le département de dermatologie de l’hôpital universitaire de Bâle depuis 2018. Ses recherches portent sur la quantification visuelle des maladies de la peau, l’immunologie, la génétique nouvelle génération et la recherche de gènes. Il a publié plus de 230 articles évalués par des pairs. De plus, il est actuellement chercheur principal du Réseau international des psoriasis rares et sévères (ERASPEN) pour le psoriasis pustuleux et du registre suisse du psoriasis.

Peggy Bui, chef de produit chez Google, supervise des équipes qui utilisent l’apprentissage automatique pour améliorer les résultats des soins de santé. Avec une formation en santé mondiale, elle s’est concentrée sur des modèles de soins innovants pour les populations à haut risque. Elle a mis au point des technologies de soins de santé accessibles, telles que des prothèses auditives basées sur des applications, des valves cardiaques économiques et des modèles d’apprentissage automatique pour l’ophtalmologie et la dermatologie. Peggy est diplômée avec mention de Harvard, titulaire d’un doctorat en médecine et d’un MBA de l’Université de Californie, et a effectué une résidence en médecine interne à l’UCSF, où elle continue de pratiquer la médecine et d’encadrer des stagiaires

Nada Malou, experte en microbiologie et maladies infectieuses, a consacré 12 ans de sa carrière à Médecins Sans Frontières (MSF). Elle a travaillé sur le terrain pour établir des laboratoires de microbiologie dans plusieurs pays africains, puis elle a rejoint le département médical de MSF en tant que conseillère en microbiologie et résistance aux antibiotiques. En 2018, elle a lancé une application mobile pour interpréter les tests AST en l’absence de microbiologistes, et elle dirige actuellement le programme tout en étant la responsable scientifique du projet.

Le Dr Mehdi Snène est un spécialiste en sciences et technologies, notamment en santé numérique, intelligence artificielle, neurosciences et informatique quantique. Il a fondé et dirigé le laboratoire de recherche sur la santé du cerveau à l’Université de Genève. Ses travaux portent sur l’amélioration de la qualité de vie et des soins de fin de vie des patients atteints de maladies neurodégénératives. Par la suite, il a coordonné le projet Human Brain à l’EPFL et a occupé des postes de direction à l’I-DAIR, supervisant des projets de recherche internationaux en partenariat avec plusieurs organisations. Actuellement, il est directeur de l’intelligence artificielle à l’I-DAIR

Dr Fazilah Shaik Allaudin occupe le poste de directrice de la santé de l’Etat de Penang en Malaisie, avec plus de 25 ans d’expérience au sein du ministère de la santé. Elle représente la Malaisie sur des plateformes nationales et internationales telles que l’ASEAN et l’OMS. Ses compétences s’étendent à la gestion de projets de soins de santé, au contrôle des infections COVID-19 et à la conduite d’initiatives de soins de santé numériques. Elle possède un doctorat en médecine de l’Université nationale de Malaisie, ainsi qu’un MBA en administration des soins de santé de l’Université de Toledo, Ohio. De plus, elle est certifiée en architecture d’entreprise (TOGAF 9.0) et en gouvernance et gestion des technologies de l’information d’entreprise (COBIT 5.0).

Anne-Cécile ZOUNG-KANYI BISSEK est professeur de dermato-vénéréologie à l’université de Yaoundé I, au Cameroun. Elle a une importante expérience de recherche, contribuant à une soixantaine de publications scientifiques sur le sujet des infections sexuellement transmissibles. Elle a également occupé des fonctions de direction, notamment en tant qu’ancienne présidente de la Société camerounaise de dermatologie (SOCADERM) et membre de l’Association des dermatologues francophones (ADF). Actuellement, elle occupe le poste de chef de division de la recherche opérationnelle en santé au ministère de la santé publique du Cameroun et coordonne le site de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) pour la région sud.

Alain Labrique est le Directeur du département de la santé numérique et de l’innovation à l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est reconnu pour ses recherches sur la santé maternelle, néonatale et infantile dans des environnements à ressources limitées. Il a été distingué comme l’un des 11 principaux innovateurs en matière de santé mobile en 2011, et a reçu le prix de l’excellence dans la pratique de la santé publique internationale ainsi que le prix Distinguished Alumnus en 2018. En plus de ses fonctions à l’OMS comme experts en santé numérique, M. Labrique a conseillé plusieurs organisations de santé internationales et a présidé le groupe d’élaboration des lignes directrices de l’OMS sur la santé numérique